La cuisine laotienne

La cuisine Lao est une cuisine proche de la cuisine Thaïlandaise, (avec quelques influences vietnamiennes et chinoises) en un peu moins parfumée, on retrouvera la fameuse salade de papaye verte.
Comme en Thaïlande, l’accent est mis sur des plats simples préparés avec des ingrédients frais.
Des herbes comme le basilic, la menthe, la coriandre et la citronnelle parfument le mélange et atténuent l’amertume épicée des racines et des rhizomes, l’acidité du jus de citron vert et des feuilles de combava, l’âcreté de la sauce de poisson ou de la pâte de crevette, et le feu des piments frais.
Au Laos on mange de tout viandes, poissons, abats, volailles, cuisiné avec des légumes et bien sûr le riz, présent à tous les repas, qui constitue le seul aliment consommé tous les jours par les plus démunis.
À Luang Prabang, nous avons gouté le nǎng khwái hàeng (peau de buffle séchée) est un plat prisé, un peu trop résistant à notre gout et surtout trop pimenté ou le sìin sawǎn, fines tranches de bœuf séché et épicé, une spécialité de Savannakhet, la soupe pho (soupe de nouilles de riz), très apprécié au petit-déjeuner ou en en-cas, est presque toujours servi avec une assiette de laitue, de menthe, de basilic, de coriandre, de germes de haricots mungo et de quartiers de citron vert à ajouter à la soupe certain ajoute aussi des morceau de beignet frit. Le làap, l’un des plats les plus courants, est une salade composée d’un hachis de viande, de volaille ou de poisson agrémenté de jus de citron vert, de khào khûa (riz gluant grillé et pilé), de feuilles de menthe et de piments.
Le tout arrosé de la boisson nationale la bière beerlao ou de lào-láo l’alcool de riz bien moins chère et qui reste la principale source de gueule de bois
À Vientiane, Savannakhet, Pakse et Luang Prabang, la baguette de pain à la française est proposée au petit-déjeuner avec le fameux café laotien cultivé sur le plateau des Bolovens. Il est d’un noir profond, épais mais très doux généralement servis d’une bonne dose de lait concentré sucré.
Lors d’une visite dans une tribu kétu nous avons bu un café noir, le grain était moulu, (non écrasé au mortier !) puis mis dans un filtre surplombant une tasse faite de bambou, une goute d’eau chaude et voilà. Le gout était corsé mais je ne suis pas fane des morceaux dans le café !!
Les fruits sont savoureux et fort nombreux ce qui ne compensera pas malheureusement pour nous le manque de dessert.
A Luang Prabang, nous avons suivit un cours de cuisine Lao au restaurant le Tamarin, ce fût un moment fort agréable, toute la famille à mis la main à la pâte. Le cadre était magnifique en plaint cœur d’une forêt tropicale…Nous avons cuisiné un Mok Pa, poissons en feuilles de bananier cuit à la vapeur, Oua Si Khai, du haché de poulet aux herbes insérés dans des tiges de citronnelle, le tout frit, plutôt périlleux ! Nous avons grillé des tomates et aubergines sur le petit barbecue pour préparer des dips (sauces froides pour tremper des boulettes de riz gluants) Jeow mak keua (aubergine) Jeow mak len (tomate) et pour finir un sticky rice, Khao Gam aux fruits mais qui n’égala pour le Thaïlandais.
Le moment fut fort conviviale, nous rencontrâmes d’autres Français en quête de gourmandise, la table était magnifique un vrai banquet, ils ont même ajouté quelques plats de peur que l’on manque….

 

 

One Response to La cuisine laotienne

  1. patricia dit :

    Ça donne faim
    prenez des notes car en rentrant interrogation ! !
    bises

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