01 TITICACA-COLCA-AREQUIPA 7 au 16 juillet

Nous quittons presque à regrets notre charmant appartement de La Paz, direction Copacabana….samba….tututu tutulut.

Tututu ::::du calme, du calme ;  la fête est finie, c’est la ville de Copacabana, en Bolivie, à 3800m, pas de Brésiliennes en string mais des chuletas en jupons et pas de short, il pleuvasse et fait 15°C ; c’est moins sexe !

Nous avons loué un escargot mais pas tout chaud et même sans chauffage. Si l’architecture est rigolote, il y fait extrêmement froid et les chauffages d’appoint sont inefficaces.

Nous parcourons la ville, savourons la victoire de la France sur l’Allemagne, mais le temps n’étant pas clément, nous décidons d’abréger notre séjour, tant pis pour l’isla del sol tout proche. Le soir, une fondue bien mérité puis retour en chambre. Pendant la nuit nous sommes passés près d’une catastrophe car la faible cheminé, en s’éteignant, dégagent des fumées nous intoxicant (vomissement et autres yeux qui pique) notre remarque à la réception ne sembla pas du tout les émouvoir et nous quittons sans regrets ce lieux glacial direction le Pérou tout proche.

Par 3 heures de bus nous arrivons à Puno, toujours en bordure du lac Titicaca. C’est une grande ville de plus de cent mille habitant et en parcourant la ville, nous avons aucun mal à trouver un tour organisé pour le lendemain vers les iles Uros et Taquile dans les centaines d’agence de la ville.

Ce soir c’est Cuy (prononcé couilles) du cochon d’inde. En fait, c’est super bon, très tendre et fondant, comme un lapin nain chaponné.

Nous avons choisi l’option luxe avec speed boat donc le départ est fixé à 7h30.

Nous logeons au Suite Antonio pour un prix modeste de 38€ – comparé au 68€ d’hier –  et si la chambre quadruple est modeste, le petit déjeuner est pantagruélique.

Après quelques minutes de traversée, nous arrivons sur les célèbres îles flottantes du lac Titicaca. En fait elles flottent vraiment et donnent presque le mal de mer. Elles sont soutenues par des blocs de terre de bruyère flottantes recouvertes de roseaux formant un complexe de plus d’un mètre de hauteur.

Nous poursuivons notre traversée vers l’île de Taquile. C’est une charmante île rappelant un peu les paysage de Provence ou de Corse avec ses allées pavées et moutons paissant. Nous déjeunerons sur cette île d’une bonne truite, plat emblématique de la région.

Puis après une balade dans ses charmants paysages, il est l’heure du retour. Nous aurons passé une agréable journée, nous laissant, pour une fois guider ; le tout pour un prix fort raisonnable (60 soles par personne soit 16€ repas compris)

Ce soir c’est dîner spectacle, on ne se refuse rien, il faut dire que le repas, avec sa présentation alléchante et les danses toutes aussi attrayantes ne reviennent pas plus cher qu’un Mc do en France 13€ Pisco sour compris (Balcones de Puno).

C’est dimanche et à Puno, c’est le défilé des forces de la ville, de l’école maternelle, aux fonctionnaires en passant par les pompiers. C’est un passage obligé très courant au Pérou et ces élans patriotiques avec des niños déguisés en militaire surprennent nos valeurs démocratiques. En début d’après-midi nous trouvons un resto pour suivre la finale (perdue…) de l’Euro.

Pour rejoindre le canyon de Colca, nous avons choisi la compagnie 4M Express, comprenant des arrêts touristiques ; c’est certes plus cher mais plus sûr et plus attrayant. Après quelques vues sur des lagunes (bien moins impressionnantes qu’en Bolivie) et un stop à 4900m (ça pique les poumons) nous arrivons au canyon de Colca non sans s’être acquitté ou racketté du prohibitif droit d’entrée de 70s/19€ par personnes (la aussi ça pique).

A Chivay, notre déjeuner dans le restaurant local restera, je le pense, l’un des moins cher de notre périple (5,5 €…..pour 4)

Nous logerons pour les deux prochaines nuits au Tradition Colca à Yanque, un pueblo bien trempé digne d’un film de Sergio Leone. L’après-midi sera consacré à la visite du pueblo et à la baignade dans les sources d’eau chaudes. Le soir, de retour dans notre hôtel tenu par des français et après le repas, nous avons le droit à un tour astronomique gratuit dans l’observatoire construit par les propriétaires passionnés. Bien que l’installation soit impressionnante avec le télescope de 45cm, nous restons circonspects après notre première expérience de vison des étoiles.

Un nouveau réveil très matinal mais cette fois c’est pas pour le lever du soleil mais plutôt pour la montée des condors. Direction le point culminant du canyon, un des plus grand du monde, Cruz del Condor. Le canyon n’en pas vraiment un, c’est plutôt de très hautes montagnes, ce qui le rend beaucoup moins impressionnant que les gorges de Vikos en Grèce par exemple. Au bout de quelques minutes, venant des profondeurs du canyon, quatre ombres montent, virevoltant et tournoyant à seulement quelques mètres de nous. D’autres les rejoindrons avec leur envergure impressionnante.

Au bout de deux heures nous rejoignons le taxi pour la route de retour, non sans effectuer quelques arrêts pour admirer les vallées travaillées en terrasses de culture.

Il est encore bien tôt et nous décidons d’effectuer un petit trek de 8km, ce qui compte tenu de la montée et de l’altitude est largement suffisant. Le déplacement vaut vraiment le coup d’œil depuis les ruines de l’ancien village que nous ne traverserons pas car il faut encore payer et y’en à marre!!! Sur le coup des 13 heures nous déjeuner, un peu exténués et assoiffés sur la place de Yanque. Le repos en chambre est bien mérité et nous finirons la soirée devant un film. Retour à la civilisation, d’abord par Chivay puis en rejoignant Aréquipa au bout de 3 heures de routes.

Arrivée dans la ville blanche, coloniale et classée à l’Unesco, nous découvrons notre superbe appartement en triplex avec une immense terrasse ensoleillée. Quelques courses plus tard-au passage 15mn de taxi coûte 5 soles soit 1,5€- et nous voilà près pour l’apéro Pisco Sour et le diner.

Le lendemain, après avoir profité de notre logement, nous partons à la découverte de la ville en commençant par le couvent Ste Catherine, véritable ville dans la ville. La visite guidée est très intéressante et nous découvrons les mœurs de l’époque avec ses filles placées par de fortunées familles, qui payaient cette enfermement et l’éducation mais aussi les petites maisons individuelles, les domestiques et les esclaves serviteurs de la Sœur. Les familles en retiraient un prestige et une considération et une fois les vœux entérinés, les sœurs pouvaient transmettre leur savoir aux autres filles de la famille en vue d’un ‘’bon’’ mariage.

Nous poursuivons notre visite de la ville par la belle place d’arme ceint de colonnades et de l’immense cathédrale. Nous parcourons le quartier historique paré de ses blancs immeubles mais aussi de ses marchands du temple modernes.

Une nouvelle agréable soirée dans notre très spacieux appartement suivi d’un repos réconciliateur et nous sommes près pour une nouvelle visite et cette fois nous commençons par le musée des momies inca retrouvées en haut du volcan. C’est l’histoire d’une jeune fille, que l’’on a traînée sur plusieurs centaines de km, durant des mois, qui a gravi le volcan à plus de 5500m pour se faire fracasser le crâne en guise d’offrande aux dieux.

Sur ce, direction le monde des humains avec l’incontournable marché, nouvelle dégustation de jus de fruit frais-pour ma part, j’essaie le lucuma, un fruit d’Amazonie entre l’avocat, la patate douce et la mangue ; personne n’osera le cocktail sur vitaminé mélangeant, coca, agrumes, cachet de vitamine, œuf et grenouille entière crue ; avis aux amateurs de passage. Le dernier jour dans cette plaisante ville sera consacré au repos et au bouclage des valises en vue de notre bus de nuit nous conduisant à Cusco.

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *