02 Huahine Raiatea Maupiti 4-14 juin

C’est dimanche et après un saut de puce que nous arrivons à Huahine ou nous sommes chaleureusement accueillis par Tinau, le gérant du Fare Ara. Ce dernier nous mis tout de suite à l’aise en expliquant tous les attraits de l’île. Ce qui ne gâche rien, l’appartement est très bien.
Après un tour dans la ville de Fare ; la seule de l’île, nous effectuons notre première baignade et retournons à la pension pour dîner d’un succulent poisson cru.
Nous avons loué une vieille Fiat Panda à Tinau pour les prochains jours et partons visiter l’île. Huahine est un véritable jardin botanique, avec des parterres de plantes et de fleurs, des forêts bien entretenues et rigoureusement taillées.
Nous nous arrêtons à un buffet polynésien mais le prix exorbitant nous repoussera. Nous pique-niquerons sur une plage de rêve….et seul.
Nous finissons le tour de l’île, du belvédère au marae, cet autel rituel de l’ancienne religion. Le lendemain, le soleil n’est pas de la partie mais cela ne nous arrête pas et nous finissons la visite de cette charmante île.
Un dernier jour à Huahine, à flâner de rive en rivière ou vive les anguilles sacrées aux yeux bleus avant de diner de poisson cru à une roulotte puis vient le vol le plus court de notre périple ; 11 minutes en l’air pour rejoindre l’île voisine de Raiatéa.
Nous longeons à la pension des 3 cascades et l’accueil a été bien plus ‘’sommaire’’ comme le lieu du reste. Nous passons les deux jours suivants à parcourir l’île sous un temps très mauvais avec des fortes précipitations, surtout la nuit.
L’île n’a vraiment pas le charme de Huahine et nous la quitterons deux jours plus tard sans trop de regret. Nous retiendrons deux choses de notre passage ; en premier la très belle balade nous menant au sommet du Tapioi ; en deuxième ma très douloureuse rencontre avec un cent-pied, la morsure de cette scolopendre venimeuse de 15 cm pendant la nuit paralysant mon bras durant une journée.
Un nouveau saut de puce vers Maupiti, petite île paradisiaque à 50 km au nord de Bora. Atterrissage impressionnant sur un motu à cheval entre le pacifique et le lagon vert émeraude.
Nous logeons au Fare Maupiti Résidence sur la plus belle plage de l’île, la pointe de Tereia. Nous ne serons pas déçus par ce paradis, une image de carte postale, en plus le fare composé de deux chambres, d’une grande pièce et d’une terrasse au bord de l’eau met à disposition tout ce qu’il est possible d’imaginer, du kayak à la pirogue, des cannes à pêches aux masques et tubas sans compter les transats, table ping pong, badmington et autre jeux.
Nous partons de suite et traversons le lagon en kayak bien que de faible profondeur et faisable à pied. La houle encore bien présente ne rend pas le snorkeling aisé.
Le lendemain nous rencontrerons les raies manta à leur station de nettoyage ; elles ont élu domicile dans ce lagon afin de profiter des bienfaits de poissons nettoyeurs. Plonger avec ces monstres dociles de la taille d’une voiture est très impressionnant. Une nouvelle fois, le vent et la houle ne nous permettrons pas de plonger sur le jardin de corail ; partie remise à notre prochaine visite. L’île n’est plus desservie par les bateaux de ravitaillement depuis 2 mois et la passe avec ces vagues énormes ne permet plus le passage des bateaux, résultat les magasins sont vides. Nous nous ferons piégés et nous dînerons de petit déjeuner à cause des restaurants fermés.
Nos trois jours dans ce paradis se termine et nous retrouvons Tahiti. Nous dinerons avec toute la famille et en plus un frère de Rémy, Frédéric aux célèbres roulottes de Papeete – une dizaine de food-truck installés sur la place en bord de mer.
Après des courses au marché (cadeau et perles de Tahiti) nous partons faire le tour de l’île avec tatan Marie, Rémy et Clarisse. Nous finirons cette belle journée par une baignade à la pointe de venus, sur une plage de sable noire. L’île est très montagneuse et possède même un sommet au-delà de 2000 mètres. Un dernier diner aux roulottes, de chaleureux et émouvants adieux et nous prenons notre vol pour le ‘’milieu de rien’’ ; l’île de Pâques.

 

 

 

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