02 BALI LOMBOK et KOMODO 23 avril 3 mai

Nous traversons par férie pour Bali (6 kr/pers) et un bus très local, négocié âprement à 25kr avec nos compagnons de route français, nous emmène vers Permutéran, lieu de repos bien mérité. Il est déjà 14H30 (nous perdons 1 heure avec Java) quand nous entrons dans la piscine de notre très belle GH Bamboo Bamboo Homestay. Le tarif très abordable (263kr/ch) ne nous fait pas regretter notre choix, bien au contraire lorsque nous entrons dans les très grandes chambres bien décorées avec leur lit à baldaquin. Nous passerons deux jours de farniente, partagé entre la plage de sable noire, déserte mais pas très propre et la piscine de l’hotel.
Nous décidons de prendre une voiture privée pour rejoindre Ubud avec un arrêt aux rizières de Jatiluwih (800kr). Le voyage est agréable à travers de verts pâturages. Nous arrivons sans mal aux très belles rizières mais ne parcourons que le petit tracé ; découvrant qu’un bref aperçu de ses beautés.
Nous nous arrêtons dans une plantation de café pour déguster le fameux café civettes (les grains sont récoltés dans les déjections des civettes, ces dernières ne choisissant que les grains à point) café le plus cher du monde et qui dans de grande table de NY peut se négocier à plus de 20$ la tasse. Bon franchement, nous n’avons pas su apprécié surtout parce que le mode de préparation, à la turque, nous déplaît fortement.
Direction Ubud, sa circulation infernale et ses rizières luxuriantes. Nous logeons à Nur GH. Nous ne pouvons que vous recommander cet établissement. Le cadre tout d’abord, planqué au milieu des rizières ; les chambres ensuite, de somptueux bungalows tout en bois, des gazébos flottants, une piscine à débordement reflétant les plans de riz et pour finir la gentillesse et serviabilité d’André et de son équipe.
Nous parcourons la ville et notre première impression perdurera, la ville est moche, terriblement congestionnée par les voitures et les scooters mais les alentours sont fantastiques. Nous nous demandons comment des paysages aussi antinomiques peuvent se côtoyer aussi intimement. Ce soir nous accueillons avec joie et plaisir pépé Tony et mémé Antoinette qui nous rejoignent pour le reste de notre périple en Indonésie.
Nous resterons encore deux jours à Ubud et si la balade de Capuhan est sympa, les temples sont qu’en à eux tous fermé et bien décevant. Nous assisterons à une saisissante prestation de théâtre chanté (40 chanteuses) avec des danseurs balinais et même un marcheur sur le feu en guise de bouquet final. Au final notre plus beau moment fut la balade à travers les rizières autour de notre GH et notre GH avec les apéro repas saucisson pinard (merci papa et maman) autour de la piscine.
Nous avons négocié notre transfert à Senggigi sur l’ile de Lombok pour 1300kr pour 6. Ce transfert ne s’est pas passé comme prévu et nous avons finalement passé presque toute la journée dans les transports avec en plus 300kr en plus pour le taxi depuis Bangsai – une vrai arnaque !
Après un tour sur la plage avec quelques brochettes satay puis un arrêt dans un warung de bord de route (copieux, pas cher mais finalement pas très bon) nous retournons au Mama Bella’s Retreat, notre hotel pour un dernier bain dans la piscine.
Départ pour notre croisière Perama de 5 jours pour Komodo, Rinca et Flores.
Cette croisière coûte 4500 kr /pers en cabine pour les 5 jours. A cela s’ajoute l’entrée au parc 610kr (soit 350€ les 5 jours par personne boisson et repas compris)
Nous sommes peu nombreux (25 sur 40) et majoritairement francophone.
Nous croisons la route de la famille de la petite Gaïa (le tour de Gaia) qui parcoure le monde depuis 9 mois et d’autres voyageuses au long court comme Ariane et Yuval depuis plusieurs années sur les routes. Nous traversons tout Lombok d’Ouest en Est, nous arrêtons sur quelques temples et pour déjeuner. Nous retrouvons des paysages de pays de cocagne au pied du volcan Rinjani similaires à ceux du Bromo. A notre arrivée à l’embarcadère, une petite fête est organisée avec des jeux pour les enfants et les plus grand. Il est l’heure de lever l’ancre et nous rejoignons nos sommaires cabines.
Après une nuit de navigation agitée, nous débarquons sur l’île de Santosa avec son lac de cratère salé, œuvre d’un tsunami lointain. Nous profitons aussi de la plage et surtout des fonds marins tout proches. Il est déjà l’heure de rejoindre le bateau pour quelques heures avant d’arrivée à la plage de Kilo ou nous barboterons jusqu’au coucher du soleil.
Une nouvelle nuit de navigation, cette fois ci calme, nous transporte jusqu’à l’île de Komodo, principal attrait de ce périple. Tout la famille débarque et nous découvrons lors d’un petit trek accompagné par les gardes du parc nos premiers dragons.
Ces derniers sont complètement apathiques et l’on a du mal à imaginer un quelconque danger. Balade au finale assez plaisante dans ces collines arides mais décevantes du point de vue animalier.
Notre prochain stop est tout proche, sur l’île même de Komodo, sur Pink Beach, une plage au sable mélangé de corail rouge et au fond marins accessibles magnifiques. Comme trop souvent en Indonésie, les plages sont et les bords de mer sont très sales et regorgent d’emballage et de détritus divers gâchant les lieux.
Nous arrivons en fin de journée à la bien triste et bien sale ville de Lubuan Bajo, sur l’île de Flores. Après un arrêt pour déguster expresso et chocolat et un tour de cette ville sans intérêt nous regagnons le bateau dans la baie pour le diner qui précédera une ‘’party’’ qui durera jusqu’à minuit. La nuit, bateau à l’arrêt est très pénible, sans air dans des cabines privées de ventilateur.
Il est l’heure de visiter Rinca, île de notre deuxième stop dans le parc de Komodo.
Cette fois ci la découverte des dragons, en bien plus grand nombre, et plus actifs, nous comble d’émerveillement. Attiré par l’odeur, 5 ou 6 traînent autour de la cuisine bien que les gardiens ne les nourrissent pas.
Malgré leur air paisible, il faut se méfier de ce redoutable prédateur capable de courir à plus de 25km/h; de nager et de monter aux arbres. De plus, sa salive contient des milliers de bactéries empêchant la cicatrisation et gangrenant les chairs. Après une nouvelles balade sous l’ombre protectrice de la forêt, nous regagnons le bateau et naviguons vers une île proche afin d’alterner snorkeling et baignade.
Notre dernier de croisière alternera baignade et navigation. Nous ferons sur un îlot solitaire, véritable île de Robinson, une fois de plus gâchée par l’extrême saleté des lieux; mer et plage compris; avec ses milieux de détritus et autre déchets.
Nous retrouvons bien agréablement nos chambres au Mama Bella, à Senggigi pour les prochains jours.
 
 
 

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